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23 janvier 2017
Le rapport final est en ligne avec ses produits livrables et ses annexes !
30 juin 2016
La sixième lettre d'information est en ligne ! Venez la découvrir !
21 mars 2016
Des prélèvements ont été réalisés sur certaines mulettes du Sarthon...
07 janvier 2013
Un reportage sur le LIFE mulette est disponible sur Pêche TV !
Description
La sterne pierregarin Sterna hirundo est la plus commune des quatre espèces de sterne de Bretagne. Son bec est rouge avec une pointe noire et ses pattes sont rouge vif.
Envergure = 75 cm ; Longueur = 34 cm
Statut
Son statut n'est pas considéré comme défavorable en Europe et en France. En 1998, la population française de l'espèce comptait environ 4800 couples nicheurs.
Résumé de la saison de reproduction 2007 pour la sterne pierregarin
Depuis 1998 où l’on comptait environ 900 couples de sterne pierregarin en Bretagne, niveau le plus faible enregistré depuis 1975 (531 couples) et 1984 (672 couples), on assiste globalement à une remontée des effectifs nicheurs.
En 2007, entre 1 259 et 1 318 couples de sterne pierregarin se sont reproduits en Bretagne, soit 18 % de couples en moins par rapport à 2006.
Comme en 2006, la population de sterne pierregarin reste dispersée, avec plus d'une cinquantaine de sites occupés. Les secteurs de la rade de Brest et du golfe du Morbihan représentent chacun 15 % de l'effectif nicheur. La Colombière a rassemblé 12 % et Iniz er Mour en rivière d'Étel 10 % de la population bretonne. Globalement cette répartition dispersée est équilibrée. Du point de vue de la conservation de l’espèce, elle garantit toujours une certaine sécurité.
Résumé de la saison de reproduction 2010 pour la sterne pierregarin
La situation à l’échelle régionale apparaît relativement stable ces dernières années en termes d’effectifs, après une phase d’augmentation enregistrée à partir de la fin des années 1990. Sur les principaux secteurs de reproduction de l’espèce en Bretagne, le bilan de la saison 2010 est cependant très variable et globalement meilleur en Bretagne sud (de Guérande à la baie d'Audierne, 0,61 jeune par couple) qu’en Bretagne nord (de la rade de Brest à la baie de Lancieux, 0,43).
À la Colombière, malgré les attaques de faucon pèlerin, 66 couples de pierregarin ont mené 23 poussins à l'envol.
Dans le Trégor-Goëlo, 61 à 76 couples de sterne pierregarin ont tenté de se reproduire, soit deux à trois fois moins qu'en 2009. La production est plutôt faible (0,28-0,51 jeune par couple) mais bien supérieure à celle de 2009 (0,01-0,06).
Aux Sept-Îles, 36 à 43 couples ont mené au moins 6 jeunes à l'envol ce qui est l'effectif le plus important enregistré pour cette espèce sur ce site.
En baie de Morlaix, la production était de 0,25 à 0,57 jeune à l’envol pour 75 à 100 couples nicheurs, malgré la prédation exercée par le faucon pèlerin.
Dans l’archipel de Molène, 81 couples de sterne pierregarin se sont installés sur Béniguet, ils n'ont mené qu'un jeune à l'envol. La prédation par les goélands qui se spécialisent sur les œufs et les poussins est la cause principale d'échec. Un couple s'est reporté sur Banneg mais n'a pas produit de jeune.
En rade de Brest, 192 couples ont niché sur divers sites artificiels et notamment dans le port de commerce (réserve du gabion, base navale) et sur les ducs d’Albe. La production est estimée à 0,59-0,78 jeune par couple pour 153 couples installés sur le gabion, soit deux fois plus qu'en 2009 (0,29-0,33).
Dans l’archipel des Glénan, la production estimée est de à 0,47-0,51 pour 146 à 160 couples, soit sensiblement la même qu'en 2009.
En rivière d’Étel, 136 couples sont dénombrés à Iniz er Mour. La production est correcte avec 0,54 à 0,72 jeune par couple.
Dans le golfe du Morbihan, les effectifs sont supérieurs d'un tiers à ceux de 2009 (296-343 couples) avec 412-414 couples nicheurs, ce qui est l'effectif le plus important depuis 1972. Le golfe continue de recruter des sternes pierregarin. La production est bonne sur les barges dédiées mises en place par le SIAGM, projet de Parc régional (1,16-1,29 jeunes par couple) mais mauvaise sur les marais littoraux (0,14) qui hébergent plus de la moitié des effectifs, contrairement à 2009 où elle était très bonne (1,73). Des prédations par des renards ou des visons d'Amérique sont suspectées.
La presqu'île guérandaise a accueilli 207 à 237 couples, soit une augmentation certaine par rapport à 2009 (175 à 179 couples). Avec 80 à 130 jeunes à l'envol, la réserve de Mirebelle a produit l'essentiel des poussins.
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