31 mars 2017
Qu'avons nous fait ces six dernières années ? Consultez notre Recueil d'expériences du programme LIFE...
23 janvier 2017
Le rapport final est en ligne avec ses produits livrables et ses annexes !
30 juin 2016
La sixième lettre d'information est en ligne ! Venez la découvrir !
21 mars 2016
Des prélèvements ont été réalisés sur certaines mulettes du Sarthon...
07 janvier 2013
Un reportage sur le LIFE mulette est disponible sur Pêche TV !
En Bretagne, quatre espèces de sternes se reproduisent régulièrement depuis les années 1950 : la sterne de Dougall, la sterne caugek, la sterne pierregarin et la sterne naine.
Contexte
A partir de 1950, la population totale des 4 espèces de sternes nicheuses en Bretagne, augmente régulièrement avec des variations annuelles pour atteindre plus de 6000 couples à la fin des années 1960.
Au début des années 1970, la chute brutale des effectifs à moins de 2000 couples s’accompagne de l’éclatement des principales colonies.
L’augmentation de la population de goélands argentés (de moins de 10 000 couples à 26 000 couples en 1970) et l’augmentation de la fréquentation humaine (tourisme et activités nautiques) sont les causes avancées pour expliquer cet effondrement.
Ce constat est à l’origine de la création de l'Observatoire des sternes de Bretagne, coordonné par Bretagne Vivante à partir de 1989.
Une stratégie pour les sternes
La stratégie régionale ne vise pas à protéger toutes les colonies de sternes, mais elle tente de concentrer les efforts sur un réseau de sites favorables pour les sternes.
Aujourd'hui, une quinzaine de secteurs géographiques sont suivis annuellement par plusieurs partenaires. Ces secteurs hébergent la quasi-totalité de l'effectif nicheur de sternes de Bretagne.
La situation en 2007
Entre 2680 et 2860 couples de sternes ont été dénombrés en 2007 sur le littoral breton, de l'Ille-et-Vilaine à l'embouchure de la Loire. L'effectif nicheur de sternes est repassé sous les 3000 couples, après quatre années consécutives à un niveau comparable à celui du début des années 1980. La production en jeune est faible pour les sternes caugeks, naines et pierregarins. Cependant on peut supposer que cela est du à une succession d’évènements climatiques néfastes (vent et pluie) et à un manque de ressource alimentaire (poisson) au cours de la saison de reproduction plus qu’à une tendance générale à la décroissance.
La répartition des colonies en 2007 est globalement semblable à celle des années précédentes. On note le retour de la sterne naine à l’île de Sein, celui de la sterne caugek dans le secteur de la baie de Morlaix et celui de la sterne de Dougall sur l'île aux Dames , ainsi que sa présence à la Colombière pour la deuxième année consécutive.
La situation en 2010
Entre 3 555 et 3 951 couples de sternes ont été dénombrés en 2010 sur le littoral breton, de l’embouchure de la Rance jusqu’à celle de la Loire. L’effectif nicheur de sternes est supérieur à celui de 2009.
En 2010, 1944-2200 couples de sterne caugek, 48 couples de sterne de Dougall, entre 1 486 et 1 617 couples de sterne pierregarin et 77 à 86 couples de sterne naine ont niché en Bretagne. L'année 2010 s'est relativement bien passée, malgré de nombreux épisodes de prédation, en particulier sur la côte nord de la Bretagne (faucon pèlerin, mustélidés...).
La production en jeunes n'est pas très élevée pour les sternes caugek (0,43 jeune par couple) et de Dougall (0,33). Elle est correcte sans plus pour les sternes pierregarin (0,52). Elle est particulièrement faible pour les sternes naines (0,14). D’une manière générale, ces niveaux de production sont inférieurs à ceux de l’année 2009 pour les sternes caugek, pierregarin et de Dougall et égaux pour les sternes naines.
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